Je l'ai révée...j'y suis!
Ca grouille dans les rues de Bombay. Se poser et simplement observer ce paysage est passionnant. Il se passe toujours une aventure, un échange, un regard... Ca en est presque trop pour un oeil non averti. Les images à absorber se bousculent, mais comment faire? Impossible de tout voir...
Alors je me suis laissée transportée par un rickshaw, mode de transport local à trois roues communément utiliser pour se faufiler dans la jungle urbaine.
Ici, klaxonner n'est pas un moyen d'avertir d'un danger, de signaler un abus de conduite à son voisin automobiliste ou autre usage que l'on pourrait imaginer. Non, le klaxon c'est une façonde dire : "attention, j'arrive! Je suis là! Laissez moi passer!"
Camions, voitures, rickshaws, vélos... tous sont de la partie pour égayer le fond sonore de joyeux tut! tut! tut!
Nous commencions à nous y habituez, lorsque justement le rickshaw que nous venions de prendre, lui semblait avoir cassé sa précieuse sonnette. Mais, rassurez vous, à peine le temps de le faire remarquer, et alors même que le chauffeur ne comprenait pas l'anglais, il a tout de même inconsciemment compris, et vite réparé ce moment d'absence.
Pour résumer tous les sens sont en éveil à Bombay. La ville est aussi peuplée que l'ensemble du continent australien. Alors voilà, il y a du monde partout, partout, partout et ça vie.
Moi qui trouvait qu'à Paris le monde, le trafic, le bruit étaient surdimensionnés. J'étais à côté de la plaque... A Bombay, où qu'on aille, on est jamais seul. Suketa, dans son livre Bombay Maximum City pense qu'"aucune intimité n'est possible dans une ville qui connait une telle densité de population". J'aprécie tout de même le "quasi" silence lorsque le soir, je plonge dans les bras de Morphée. Mais à crapahuter partout en ville, é découvrir, à regarder, à sentir, à écouter tout ce qui se présente à moi, je ne suis même pas fatiguée le soir venu.
Tout cela est nouveau et j'en demande encore...